Au niveau mondial, un certain nombre de facteurs tels que le Brexit, la guerre froide commerciale Sino – Américaine ainsi que les vives tensions politiques et sociales en Europe sont venues perturber le bon équilibre de l’économie mondiale et ont marqué un ralentissement global de la croissance. Les incertitudes ont été grandes en cette année 2019 et vont par conséquent se répercuter sur les agissements des investisseurs. Bien que davantage stabilisé, le marché de la bourse qui avait atteint un niveau critique fin 2018, est encore dans une phase fragile et instable.
En France, malgré un contexte social agité, incarné par la crise des gilets jaunes, les perspectives économiques sont plutôt favorables. Le taux de chômage est au plus bas depuis 2009, l’indice de confiance des entreprises et la création d’entreprise sont quant à eux reparti à la hausse. Le FMI, la banque de France, l’OCDE estiment que l’économie Française devrait progresser de 1,3% cette année.
Comme vous avez pu le comprendre, la prudence est donc de mise actuellement sur le marché des investisseurs. Cette période de fortes incertitudes géopolitiques et économiques pousse ces derniers à se tourner vers d’autres marchés plus sûrs et cela a provoqué un regain d’intérêt pour les investissements plus classiques tels que l’immobilier. Avec des taux d’intérêts historiquement bas, des taux d’occupation satisfaisants et des rendements attractifs, les actifs immobiliers continuent d’attirer les investisseurs et en font encore l’investissement privilégié en 2019. En effet, selon un sondage effectué par OpinionWay en mai 2019, 61% des Français disent préférer l’investissement dans la pierre contre seulement 16% pour l’assurance vie, 11% pour les actions, 9% pour le compte PEL et 7% pour le livret A.
2019 Un nombre de transactions record
Le nombre de transactions illustre bien encore une fois cet engouement des Français pour la pierre. En juillet 2019, un nouveau record a été atteint. 1 020 000 transactions ont été enregistrées dans l’ancien sur la période des 12 mois précédents (+7% sur un an et +50% environ sur un période de 10 ans), faisant de l’année 2019 un véritable millésime historique !
Dynamisé par des conditions d’emprunts historiquement attractives
Les raisons de cet enthousiasme sont multiples. Tout d’abord les conditions de crédit sont tout à fait exceptionnelles ; les taux d’intérêts demeurent extrêmement bas (1.13% en moyenne en octobre 2019 pour un logement ancien et 1.16% en moyenne pour de l’immobilier neuf, d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA) et la durée moyenne des prêts s’est allongée (19 ans et 1 mois en moyenne en octobre 2019 selon l’Observatoire du Crédit Logement CSA).
Ces conditions permettent de maintenir la demande à la hausse qui à son tour fait monter les prix ; +3,1% sur les prix du m2 signé dans l’immobilier ancien sur 1 an et +2,2% sur les prix du m2 dans l’immobilier neuf sur 1 an. Cette tendance haussière des prix semble donc se maintenir voir même s’être accéléré en 2019. Par ailleurs, la faible rémunération des épargnes comme le taux du Livret A à seulement 0.75%, incite également les investisseurs à privilégier la pierre.
À noter que l’engouement des français (et autres nationalités d’ailleurs) pour la pierre a fait « exploser » les demandes de prêts. De plus en plus sollicitées, les banques sont devenues de plus en plus sélectives sur les dossiers à financer.
Petit conseil: Au-delà de l’apport, montrer à une banque son envie de collaborer au delà de la mise en place du crédit sera toujours un élément favorable à la négociation des conditions d’emprunt.
Un dynamisme de marché qui va de pair avec des prix à la hausse
Ces dernières années, le prix de l’immobilier a flambé dans la capitale en atteignant en août dernier le cap « symbolique » et record de 10 000€ le m2 en moyenne soit une hausse annuelle de 6,3% (selon une étude publiée par les notaires du Grand Paris et l’Insee). Malgré cela, Paris n’a plus le monopole sur le podium du top 10 des villes avec la plus fortes hausses des prix immobiliers.
Même si Lyon et Nantes figurent toujours dans le palmarès des plus fortes hausses en 2019, avec une augmentation respective de 10,24% et 9,33% sur un an, on voit désormais apparaître de nouvelles villes avec des croissances inattendues à l’instar de Rennes (+7%) Angers (+4,85%), Strasbourg (+4,32%) ou encore Poitiers (+2,97%). Toulouse et Villeurbanne, à la 3e et 5e place du classement, offrent elles aussi de très bonnes perspectives d’évolutions des prix avec à savoir autour de 7% de gain entre 2018 et 2019 versus 3% – 4% entre 2017 et 2018. Cette hausse s’illustre notamment par un déficit net entre l’offre et la demande (on compte seulement 10 vendeurs pour 13 acheteurs), même constat à Strasbourg. Parallèlement, dû à une réduction de constructions de nouveaux logements ou à un accroissement rapide de la population locale, certaines villes voire régions semblent souffrir d’un manque de logements ce qui tend à créer des tensions sur le marché et le prix de l’immobilier.
Une tendance pour 2020 très prometteuse
À la vue de tous ces indicateurs; des taux d’intérêts historiquement bas, des conditions de prêts on ne peut plus avantageux, un chômage à la baisse, un parc immobilier en manque de logements assorti d’une tendance des prix à la hausse, le marché de l’immobilier reste un marché très dynamique évoluant dans des conditions intéressantes et offrant encore des perspectives très intéressantes pour le futur.
Dernier conseil avant de démarrer tout projet : Le dynamisme du marché immobilier en France a raccourci considérablement les délais de vente. Il faut donc bien se préparer pour être prêt à saisir la bonne opportunité!
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